❓ FAQ – Les puces

Les signes typiques sont des démangeaisons intenses, des léchages fréquents et de petites croûtes sur la peau. En écartant le pelage, on peut voir des points noirs (leurs déjections) ou des petites puces brunes se déplaçant rapidement sur le corps.

Oui, elles se nourrissent aussi du sang humain lorsqu’il n’y a pas d’animal à proximité. Leurs piqûres forment de petites taches rouges regroupées, souvent sur les chevilles ou les jambes, accompagnées de fortes démangeaisons.

Elles se nichent dans les tapis, canapés, paniers d’animaux, plinthes et fentes de plancher. Les œufs et larves représentent 95 % de la population et se développent dans les zones sombres, chaudes et à proximité des lieux de repos des animaux.

Une puce adulte vit entre 2 et 3 mois, mais ses œufs peuvent rester dormants plusieurs semaines dans l’environnement. En intérieur, les conditions de chaleur et d’humidité peuvent prolonger leur cycle et favoriser les réinfestations.

Un traitement efficace passe par un nettoyage approfondi et une désinfection complète de l’environnement. Il est recommandé de passer l’aspirateur minutieusement, de laver tous les tissus à 60 °C (linge, coussins, paniers) et de traiter les animaux avec un antiparasitaire adapté. L’utilisation d’un insecticide spécifique pour l’habitat peut être nécessaire pour éliminer les œufs et les larves résiduels.

Les pipettes, comprimés, colliers antiparasitaires ou sprays vétérinaires sont efficaces. Le choix dépend de l’animal et de son poids. Il faut traiter tous les animaux du foyer simultanément et renouveler le traitement selon la fréquence indiquée.

Oui, certaines peuvent transmettre des parasites intestinaux (comme le ténia) et provoquer des réactions allergiques sévères chez les animaux sensibles. Chez l’humain, leurs piqûres peuvent s’infecter si elles sont trop grattées.

La prévention repose sur une hygiène régulière des animaux et de leur environnement. Il est conseillé d’entretenir fréquemment le pelage, d’aspirer les tissus chaque semaine et de laver les couvertures à la machine. Un traitement antiparasitaire préventif et la limitation des contacts avec des animaux non protégés permettent de réduire considérablement le risque de réinfestation.

Certains comme le vinaigre de cidre, la lavande ou la citronnelle peuvent les repousser temporairement. Toutefois, ils ne remplacent pas les traitements vétérinaires. Ils servent plutôt à renforcer la prévention en complément d’un traitement principal.

Si les puces persistent malgré plusieurs traitements, cela indique généralement une infestation de l’environnement. Il est alors recommandé de faire appel à un désinsectiseur professionnel, capable de pulvériser un insecticide à effet larvicide et adulticide, garantissant l’éradication complète du cycle de développement des puces.